L’iode dans l’alimentation
L’iode est un oligo-élément indispensable à la fabrication des hormones thyroïdiennes. Ces hormones sont très importantes tout au long de notre vie, du développement de l’embryon (formation du système nerveux) à la vieillesse.
La carence en iode, si prolongée, peut avoir un impact sur la fertilité et peut également amener à une hypothyroïdie (insuffisance d’hormones thyroïdiennes), dont les symptômes vont de la prise de poids et la frilosité aux douleurs articulaires et à une forte fatigue.
En raison de l’importance de l’iode pour l’organisme, depuis les années 1950 le sel de table est systématiquement iodé (10 à 15 microgrammes d’iode par gramme de sel). Cependant, la plupart d’entre nous essayons de réduire notre consommation de sel, afin de diminuer les risques d’hypertension et de maladies cardiovasculaires. Comment donc prévenir les carences d’iode par l’alimentation ?
Les principales sources d’iode
Nous avons tous déjà entendu parler du parfum iodé de la mer … En effet, elle contient de l’iode en grandes quantités. Ce n’est donc pas si étonnant que les animaux marins soient aussi riches en iode : les fruits de mer et les poissons tels que le saumon, l’aiglefin et la morue en contiennent énormément.
Les animaux de la terre constituent également des sources importantes d’iode. La raison serait l’usage de produits iodés par les éleveurs pour prévenir les infections des animaux. Cela aurait comme conséquence l’augmentation de la teneur d’iode dans la viande. Bien sûr, la quantité d’iode varie selon la saison et selon la région d’élevage.
Le lait et les œufs, pour la même raison, contiennent de l’iode. Si vous êtes végétarien, il est donc important d’inclure ces sources d’iode dans votre alimentation afin d’éviter des carences.
Parmi les sources végétales les plus importantes en iode, nous avons les feuilles vertes comme les épinards, le chou et le cresson. De même, quelques céréales comme le seigle ou l’avoine contiennent aussi une faible teneur d’iode.
Vous avez compris, les végétaux n’ont pas assez d’iode pour remplir les besoins journaliers d’un adulte. Mais cela est sans compter les végétaux de la mer : les algues, notamment les algues brunes, le wakamé et le kombu, sont très riches en iode. Les algues peuvent complémenter l’apport en iode de ceux qui n’aiment pas ou ne supportent pas le poisson, ceux qui doivent suivre un régime particulier ou encore ceux qui mangent exclusivement végétalien.
Remèdes naturels et hypothyroïdie
L’une des algues les plus riches en iode, le kelp aide à prévenir la carence de cet oligo-élément. Élaboré à partir de cette algue marine, le Kelpasan d’A.Vogel vient soutenir votre apport en iode (notamment dans des cas de prévention de l’hypothyroïdie).
Pour assurer votre apport en iode dans votre alimentation, A.Vogel a également développé Kelpamare, un condiment liquide élaboré à partir de sauce soja et de légumes contenant du kelp. Herbamare, quant à lui est un assaisonnement aux légumes et herbes aromatiques basé sur le sel marin, qui propose également l’apport en iode nécessaire pour votre quotidien.
Afin de ne pas risquer de dépasser l’apport journalier maximal en iode, nous vous recommandons d’éviter la consommation d’algues séchées ou d’algues d’origine inconnue lorsque vous consommez ce complément alimentaire. N’hésitez pas à consulter votre médecin traitant afin de vous assurer que ce complément est adapté pour vous.
En plus de l’alimentation
Au-delà de l’alimentation, il est recommandé de pratiquer une activité physique régulière, en particulier un sport d’endurance. Cela permet de lutter naturellement contre le surpoids, les troubles du sommeil, les humeurs dépressives et de nombreux autres symptômes de l’hypothyroïdie.
La lumière a également des répercussions sur la fonction thyroïdienne. Les ampoules lumineuses qui imitent la lumière du jour ont un effet bénéfique sur la thyroïde en hiver, lorsque les jours sont plus sombres.