Allergies
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Les allergies, facteur de risque pour la dépression ?

Astuces pour lutter contre la dépression hivernale

Considérant que plus de 25% des Français éprouvent des symptômes d’allergies (nez qui coule, yeux qui piquent, démangeaisons de la peau ainsi que, possiblement, des difficultés respiratoires), il est important d’agir pour prévenir la rhinite allergique. On remarque également au printemps une recrudescence des troubles de l’humeur; est-ce une coïncidence ? C’est ce que nous allons explorer aujourd’hui.

Qu’est-ce exactement qu’un trouble de l’humeur?

On parle ici de toute altération de l’état mental qui entraîne une détresse ou des changements importants dans la vie quotidienne. Une sous-catégorie de ces troubles correspond à un état dépressif, que la psychiatrie caractérise par des sentiments de vide intérieur, par exemple une perte d’intérêt pour des activités auparavant agréables (état appelé anhédonie).

En quoi les allergies ont-elles une influence sur des troubles comme la dépression et l’anxiété?

Lorsque des pathogènes et des aéroallergènes envahissent le corps et déclenchent des symptômes de rhinite allergique, il s’ensuit une réaction d’inflammation dans les tissus. Des agents du nom de cytokines sont alors libérés.

Dans une étude où on a administré des cytokines à des participants en bonne santé, à des concentrations inférieures à celles requises pour induire des symptômes, les participants ont éprouvé des problèmes cognitifs, entre autres des signes d’anxiété et des symptômes dépressifs.

L’une des explications serait liée à la production d’une de nos « hormones du bonheur », la sérotonine. Nous savons que l’acide aminé tryptophane, qui nous parvient par la voie de l’alimentation, est converti en sérotonine dans l’organisme. Toutefois, lorsque le corps produit des substances liées à l’état inflammatoire, le tryptophane est converti plutôt en kynurénine, un autre métabolite. La quantité de sérotonine produite étant moindre, les symptômes associés aux troubles de l’humeur augmentent.

Prenez des nouvelles de votre entourage

Des études montrent que les périodes où les taux de suicide sont les plus élevés correspondent à celles où les concentrations d’allergènes dans l’air sont au maximum, et ce, sur tous les continents.

On pourrait se dire que c’est le fruit du hasard, mais en vérifiant d’autres facteurs, les chercheurs ont également pu lier l’indice pollinique aux cas de suicide, dépression et de violence dirigée vers soi-même.

Dans notre monde de plus en plus déconnecté (malgré les apparences), les liens sociaux deviennent plus importants que jamais. Les humains sont des êtres sociaux qui comptent les uns sur les autres pour accomplir davantage que ce qu’ils sont capables de faire seuls. Ces liens sociaux ne sont pas qu’un moyen de se sentir plus « connectés »; en fait, à mesure que nous avançons en âge, la solidité de nos amitiés véritables peut s’avérer un facteur prédictif de mortalité, au même titre que l’obésité et le tabagisme.

Laissez votre téléphone à la maison et allez vous balader dans la nature

« Le jardin thérapeutique » : une méta-analyse portant sur 21 études a démontré que le travail de la terre, par des activités comme le jardinage apporte des améliorations remarquables des symptômes de dépression et d’anxiété, une réduction de la perception du stress et une diminution de l’indice de masse corporelle.

La plupart des participants ont par ailleurs déclaré avoir l’esprit plus aiguisé et jouir d’une meilleure qualité de vie après une journée de jardinage. Les résultats étaient encore plus probants lorsque les participants jardinaient dans un environnement de groupe, profitant ainsi des bienfaits liés à la socialisation.

Le fait de se salir les mains avec la terre permet également l’exposition à de nouveaux organismes et habitue le système immunitaire à réagir adéquatement. Travailler la terre, ne serait-ce que pendant une courte période, contribue à la diversité des bactéries qui se trouvent à la surface de la peau et peut éventuellement réduire le risque d’allergies.

Le tryptophane

Les aliments riches en tryptophane fournissent un moyen naturel d’accroître la sérotonine.

Le corps humain sait comment digérer les aliments et libérer tous les éléments nutritifs qu’ils renferment. Des aliments comme la spiruline, la morue, les noix et les fèves de soja sont riches en tryptophane. La spiruline (Arthrospira) est une algue bleu-vert habituellement utilisée en tant que protéine végétale, mais c’est également une riche source alimentaire d’acides aminés essentiels comme le tryptophane.

Y a-t-il moyen de soulager efficacement les symptômes d’allergies?

Avec des huiles essentielles d’eucalyptus, de menthe et de camomille, le spray nasal de A. Vogel aide à libérer les voies respiratoires des désagréments du nez bouché ou nez qui coule pour une respiration plus saine et apaisée. Il aide à mieux respirer et surtout, sert à calmer l’irritation de la muqueuse nasale, en contribuant à réduire les symptômes d’inflammation liés au rhume ou aux allergies.

Qu’en est-il du soulagement des symptômes liés à l’humeur?

Passiflora incarnata est un remède à base de plantes qui peut donner un coup de pouce. Chez des adultes aux prises avec de la nervosité ou de l’anxiété, la plante (mieux connue sous le nom de Passiflore) a eu pour effet d’accroître la résistance au stress et la qualité de vie globale.

Pour soigner les formes légères de dépression (stress, angoisse, migraine, ménopause … ) vous propose également la plante Millepertuis, dont l’efficacité pour soutenir le moral est reconnue. A prendre sous conseil de votre médecin ou de votre pharmacien, afin d’éviter une éventuelle interaction médicamenteuse.

Références:

https://www.inserm.fr/dossier/rhinite-allergique_

https://www.camh.ca/en/driving-change/the-crisis-is-real/mental-health-statistics

https://journals.plos.org/plosmedicine/article?id=10.1371/journal.pmed.1000316

https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC2678838/pdf/nihms86202.pdf

https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC5153451/

https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC5614510/

https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC6436432/pdf/MBO3-8-e00645.pdf

https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/11343523/

https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/14523381/

https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/30044421/

https://www.researchgate.net/publication/326293829/


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