30 janvier 2017

Partager :

Ortie – Urtica dioica

  • Soutient l’élimination urinaire
  • Aide à détoxifier l’organisme

Histoire de l’Ortie

Non seulement l’Ortie est une plante très ancienne – ce que l’on reconnaît entre autres à ses inflorescences verdâtres – mais on l’utilise aussi comme remède depuis les temps les plus reculés. En Suisse, on en a retrouvé des restes datant du 3ème siècle av. J.-C., dans des cités lacustres de l’époque néolithique. Les anciens Grecs la désignaient sous le nom d’acalyphe. Le nom latin urtica vient de úrere qui signifie « brûler ». Dioica, en français dioïque, se dit des plantes dont les fleurs mâles et femelles se trouvent sur des pieds distincts.

Dioscoride estimait lui aussi les vertus de l’Ortie dont il décrivit l’usage en détail. Le médecin et botaniste Otto Brunfels écrivait en 1532 dans son livre de simples, le Contrafayt Kreuterbuch : « Qu’y a-t-il de plus insignifiant, de plus méprisable ou encore de plus détestable qu’une Ortie. Qu’y a-t-il de plus gracieux qu’une jacinthe, un narcisse ou un lys – et pourtant, l’Ortie les surpasse tous. » Lonicerus écrivait qu’elle était « brûlante au début du premier degré et sèche au second ». Elle aurait pour effet de stimuler la menstruation, de ramollir, d’expulser les gaz, les calculs et l’urine, elle serait en outre aphrodisiaque et on s’en servirait contre les tumeurs cancéreuses, les plaies gangrenées, les furoncles, les ulcères, les enflures glandulaires, les entorses, les saignements de nez, les troubles de la rate, la pleurésie et la pneumonie, l’asthme, la teigne, les affections buccales et l’épilepsie. Au 18ème siècle, on l’utilisait avec succès contre l’hydropisie, toutes les formes d’hémorragies ainsi que les éruptions cutanées. L’Ortie jouait également un rôle déterminant comme « remède sympathique ». On procédait volontiers à la flagellation des membres atteints de rhumatismes ou de paralysie avec une botte d’ortie, le poison contenu dans les poils des feuilles provoquant une irritation de la peau, suivie d’érythème et parfois de vésication.

Caractéristiques botaniques de l’Ortie

Considérée comme une mauvaise herbe, l’Ortie, dont les tiges et les feuilles sont hérissées de poils urticants, a bien mauvaise réputation. Pourtant elle cache des qualités bien utiles. Dans certains pays d’Europe, les jeunes plantes sont consommées dans la salade, ou cuites dans les potages auxquels elle donne très bon goût.

Ses feuilles sont d’un beau vert très sombre. Elles servent à confectionner les tisanes. Les feuilles d’ortie sont particulièrement riches en sels minéraux : fer, silice, calcium, soufre, manganèse et potassium, mais aussi en vitamine A et C, en chlorophylle et en tanins.

Habitat

L’Ortie est une plante très commune que l’on rencontre presque partout en France, sur les bords des chemins, des champs et en forêt.


30 janvier 2017

Partager :